GeneaTech

LinkNotions se donne pour mission de représenter clairement des domaines composés de nombreuses notions et de multiples relations entre elles. Destiné aux chercheurs, scientifiques, enseignants et journalistes, son créateur souhaite conquérir le cœur des généalogistes.

LinkNotions permet de créer des schémas interactifs afin de pouvoir visualiser des phénomènes complexes comme l'économie, l'écologie, la médecine, la sociologie, la psychologie, la criminologie, l'histoire et bien d'autres domaines de connaissances scientifiques.

Christian Delcourt, créateur de LinkNotions.

Sur le papier, cela semble prometteur. Quel généalogiste ne s'est pas perdu dans les liens familiaux complexes de ses ancêtres ? Comment représenter sur un arbre les liens qui unissent Jean à sa belle-fille, sachant qu'au décès de la mère de son fils, il s'est remarié avec sa tante qui, elle-même était veuve du cousin de Jean...

Arbre généalogique représenté sur LinkNotions

S'il est possible d'ajouter des documents ou des images à chaque individu, la représentation reste très sommaire.

En l'état, le généalogiste n'y trouvera aucun confort supplémentaire par rapport au logiciel qu'il utilise déjà.

L'atout de LinkNotions : donner un sens aux relations.

Nous l'avons vu, dans le cas d'une cellule familiale complexe, il est difficile de représenter tous les liens entre les individus qui la composent.

En cliquant sur cette icône, vous pouvez demander au logiciel de calculer les liens entre deux personnes.

Calcul du lien entre deux personnes de l'arbre généalogique

Un atout dont le résultat est inexploitable pour un généalogiste...

Une adaptation nécessaire au modèle généalogique.

LinkNotions est-il un gadget de plus, ou pourra-t-il intéresser la communauté généalogique ?

A ce jour, le logiciel souffre de grosses lacunes :

- Pas d'import Gedcom
- Pas de notion de parenté. Pour calculer le lien entre deux personnes, le logiciel vous montre le ou les chemins possibles entre telle et telle cellule.
- Face à ce mode de calcul, dans le cas d'un implexe, le logiciel ne risque-t-il pas d'afficher une erreur ?

Sur le papier, pouvoir afficher des liens complexes entre des individus est intéressant.

Dans la pratique, ce n'est malheureusement pas le cas, et LinkNotions ne pourra intéresser que les curieux férus d'informatique et / ou de mathématiques.

Toutefois, Christian Delcourt souhaite développer ce modèle généalogique.

Vous pouvez le tester, et lui faire part de vos commentaires à cette adresse : email@linknotions.com

Lien : LinkNotions

Si vous avez hérité de négatifs photos, vous vous êtes sûrement retrouvé à chercher une source de lumière pour pouvoir visionner ces négatifs et essayez d'identifier ce qui était dessus. Avec ce pas-à-pas, découvrez comment transformer votre iPad en boîte lumineuse.

La manipulation des négatifs est une activité périlleuse. Il faut les tenir sur les bords pour ne pas y laisser de traces de doigts, trouver une source de lumière pour les lire, puis essayer d'identifier quel était le sujet.

Comme le dit si bien la publicité, il existe une application pour ça !

Negative Viewer est une application gratuite disponible sur l'App Store. Pour l'utiliser, il vous suffit de l'ouvrir, puis de cliquer sur l'interrupteur en bas à droite. Le mode lumineux s'active. Pour encore plus de luminosité, vous pouvez augmenter la luminosité de votre iPad.

Sous Android, vous pouvez essayer l'application gratuite LightBox.

Il ne vous reste plus qu'à y déposer le négatifs, ou les diapositives...

Pour aller plus loin...

Vous pouvez prendre votre iPad et les négatifs en photo, et ainsi créer une planche contact.

De retour chez vous, si vous n'avez pu obtenir le prêt des négatifs, vous pouvez utiliser une application gratuite comme Photoshop Express, pour passer les négatifs en positifs.

Sélectionnez la photo. Dans le menu Looks (pour Photoshop Express) ou Filtres, selon l'application, cliquez sur Invert (ou Inversion).

Si la qualité est inférieure par rapport à des négatifs scannés, cette application est à avoir dans sa boîte à outil du généalogiste mobile.

Vous pensiez connaître toutes les cartes du Royaume de France ? Vous recherchez une carte ancienne de l'Italie ? Old Maps Online est fait pour vous.

Old Maps Online est né d'une collaboration multidisciplinaire et internationale, entre la société suisse Klokan Technologies GmbH, spécialisée dans la cartographie en ligne, et le projet The Great Britain Historical Geographical Information System développé par l'Université de Portsmouth.

Ce projet collaboratif indexe près de 400 000 cartes anciennes sur son site, grâce à la participation de trente-trois institutions. Parmi celles-ci, citons :

The Ryhiner Map Collection of the University Library of Berne, The David Rumsey Map Collection, USGS Historical Topographic Maps ou encore Land Survey Office Czech Republic.

Outre le site, une application a également été développée. Disponible sous iOS et Android, elle propose plus de 280 000 cartes historiques accessibles gratuitement (en contrepartie, un bandeau publicitaire s'affiche en bas de l'écran).

Après avoir téléchargé l'application, sur la page d'accueil, sélectionnez "Browse the old maps" si vous souhaitez musarder parmi toutes les collections, ou "Find a place", si vous souhaitez trouver une carte sur un pays, une région ou une ville.

Dans l'exemple ci-dessus, nous avons demandé à afficher la Bourgogne. L'application délimite la zone demandée, et affiche à droite, la liste des cartes disponibles, ainsi que leurs dates de création.

Il est d'ailleurs possible de sélectionner les cartes, par date de création. Pour cela, sélectionnez Timeline, puis faites glisser les curseurs de date selon votre choix. Pour annuler la sélection par date, sélectionnez Reset.

Après avoir sélectionné une carte, l'écran s'affiche en deux parties : à gauche, la carte, à droite les informations telles que l'institution partenaire propriétaire de la carte, la date de création, et l'auteur. Pour faire disparaître cet onglet, sélectionnez Detail. La carte s'affiche en plein écran.

Vous pouvez zoomer à loisir, sans perte de qualité d'affichage.

Vous pouvez également accéder à la carte sur le navigateur de votre tablette, en sélectionnant Web, en bas de l'écran.

Olds Maps Online est un excellent complément au fonds cartographique de Gallica. Le choix des cartes, la qualité de numérisation et d'affichage, en font une application à avoir sur soi pour ses recherches généalogiques, ou le plaisir de voyager dans l'histoire des territoires.

Vous recherchez un outil simple et gratuit pour retoucher, filtrer ou rogner vos photos ? Essayer PicMonkey, c'est l'adopter.

Si vous trouvez Photoshop, ou The Gimp, trop complexes pour les petites retouches que vous faites de temps en temps sur vos photos, essayez PicMonkey.

Très simple d'utilisation, PicMonkey ne nécessite aucune création de compte. Vous pouvez télécharger une image à partir de votre ordinateur, ou d'un site tiers (Facebook, OneDrive, Dropbox, Flickr).

Vous pouvez recadrer votre image (Crop), saisir une nouvelle dimension, ou choisir parmi les dimensions disponibles (No fixed dimension, puis choisir la dimension dans la liste déroulante). Pour valider le recadrage, cliquez sur Apply.

Filtres et effets

En cliquant sur la baguette magique, à gauche, vous aurez accès à une bibliothèque de filtres. Si certains sont payants, le choix proposé parmi les filtres gratuits est largement suffisant.

En utilisant l'outil brosse (cliquez sur le pinceau), vous pourrez ajouter des effets à votre photo.

Ici, nous avons choisi le filtre noir et blanc, puis à l'aide de la brosse, nous sommes repassé sur le monument, pour atténuer l'effet du filtre. Résultat, seul le monument aux morts est colorisé sur l'image.

Ajouter du texte à une photo

Vous pouvez ajouter du texte à votre photo (cliquez sur Tt dans le menu à gauche). Là encore, certaines polices sont payantes, mais le choix proposé en gratuit a de quoi ravir les plus difficiles d'entre nous. Outre la police, vous pouvez choisir, la taille, la couleur, le positionnement du texte.

Encadrer une photo

Vous voulez mettre en valeur votre photo ? N'hésitez pas à l'encadrer !

En plus de ces fonctions, PicMonkey vous propose :

- une série de caches (Overlay, cliquez sur le papillon) comme l'ajout de moustaches, de coeurs, d'étiquettes anciennes...

- des textures (Textures, cliquez sur le carré quadrillé) pour ajouter un effet papier froissé ou vieux tableau à votre photo

- des thèmes (Themes, cliquez la pomme) pour donner un air de vampire ou bande dessinée à vos ancêtres

Pour sauvegarder votre travail, cliquez sur Save. Vous n'avez plus qu'à donner un nom à votre fichier, et sélectionner le fichier de destination.

Que ce soit pour votre blog, ou pour retoucher des photos de famille, nous vous recommandons PicMonkey.

Lien : PicMonkey

Lancé en 2013 en Angleterre, Twile a pour but premier de permettre aux familles de partager leurs souvenirs. En deux ans, la société a enrichi son offre et propose aux généalogistes et historiens familiaux d'afficher leur généalogie sous forme de frise chronologique.

L'accès au service de Twile est très simple. A partir de la page d'accueil, vous pouvez créer gratuitement votre compte (cliquez sur Get started for free).

Une fois votre compte créé, Twile vous propose soit, de créer un arbre directement sur le site, soit d'importer votre Gedcom.

Pour vous faire patienter pendant l'importation, le site vous propose des petites notices historiques.

Lorsque votre Gedcom est importé, Twile vous demande de vous identifier parmi la liste des personnes présentes dans votre arbre.

Il est regrettable qu'il faille dérouler toute la liste des individus pour trouver le bon. Une sélection par numéro Sosa, ou zone de recherche, serait un plus.

Après une nouvelle moulinette, dont la durée dépendra de la taille de votre Gedcom, Twile affiche votre généalogie sous forme de frise chronologique.

Le curseur en bas de l'écran vous permet de naviguer dans le temps.

La barre d'outils vous permet :

De sélectionner une personne. Malheureusement, là encore, vous devrez passer par une liste déroulante pour faire votre choix.
D'ajouter une personne.
D'éditer une fiche.
De passer du mode frise chronologique à l'affichage de l'arbre généalogique.

Si le mode d'affichage est on ne peut plus sommaire, nous retiendrons la notion de degré de parenté.

Il est possible d'ajouter des évènements (Add a milestone), des médias à un individu, ainsi que de l'inviter à partager son / votre histoire familiale. Toutefois, il n'est pas possible de corriger un évènement importé.

Pour afficher la frise chronologique de l'individu, vous devrez cliquer sur View "Prénom de l'individu" timeline, en bas, à gauche de la fiche.

Quel intérêt pour le généalogiste français ?

L'affichage sous forme de frise chronologique est attrayant, et moins austère à présenter à sa famille qu'un arbre généalogique. Toutefois, seuls les généalogistes anglophones pourront naviguer aisément dans le site.

En outre, comme tout import Gedcom, certains bugs sont à déplorer (date ou évènement manquants, par exemple).

Cette fonctionnalité serait un plus dans les logiciels ou sites en ligne, sans oublier leurs applications.

On peut très bien imaginer ajouter des évènements historiques locaux, nationaux, internationaux, pour replacer nos ancêtres dans un contexte plus large, et ainsi montrer à sa famille une généalogie dynamique.

Les Matins Malins de la généalogie ont fait leur rentrée avec Mémoire des Hommes et le défi collaboratif 1 Jour 1 Poilu. Retour sur une matinée riche en échanges et annonces.

C'est devant 75 personnes que Sandrine Aufray, chef de projet et responsable TIC au ministère de la Défense, a présenté le site Mémoire des Hommes.

Ouvert le 11 novembre 2003, avec la mise en ligne de la base des Morts Pour la France, le site Mémoire des Hommes n'a, depuis, cessé d'évoluer.
En 2008, ce sont 18 000 Journaux de Marche et Opération, soit trois millions de pages qui ont été mises en lignes.

2008, c'est aussi le décès du dernier Poilu,Lazare Ponticelli. Mémoire des Hommes passe alors de la mémoire à l'Histoire.
En 2010, la base des soldats morts pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale est mise en ligne.

Dix ans après son ouverture, le site est complètement refondu pour prendre la forme que vous connaissez aujourd'hui. Outre l'aspect graphique, cette refonte permet d'offrir de nouvelles fonctionnalités, et de nouvelles bases, comme la base des sépultures de guerre qui contient 660 000 noms, ou celle de la présence française dans le monde avec laCompagnie des Indes.

Alors qu'il est interdit de mettre en ligne des informations d'ordre privé et judiciaire, la base de données des fusillés de la Première Guerre mondiale a dû faire l'objet d'une délibération spéciale de la CNIL pour autoriser cette publication.

Le site continue de s'enrichir. Ainsi, l'onglet Matériel et équipements, actuellement vide, verra la mise en ligne à la fin de l'année 2015, des plans de bateaux. A terme, Mémoire des Hommes est appelé à devenir un portail, en lien avec d'autres sites comme Gallica.

Le 11 novembre prochain, les 107 volumes des Armées françaises dans la Grande Guerre seront mis en ligne.

Recherche globale sur le site Mémoire des Hommes (© +Sophie Boudarel )

La fonction Recherche Globale vous permet de mener une recherche sur l'ensemble des bases de données du site.

La base de données des Morts pour la France de la Première Guerre mondiale et l'indexation.

A l'occasion du 11 novembre 2014, 95 000 fiches de soldats n'ayant pas obtenu la mention Mort pour la France ont été ajoutées.

67 000 fiches sont présentes en double : une opération de nettoyage va être prochainement menée.

Si 3 400 personnes ont demandé à rejoindre l'indexation, seules 891 indexent. Aujourd'hui 268 000 noms ont été indexés.

Parmi ces indexeurs, les participants au défi collaboratif 1 Jour 1 Poilu.

Lancé en 2013 par +Jean-Michel Gilot, 1 Jour 1 Poilu est un défi collaboratif labellisé Mission Centenaire en 2015.

Le but : indexer les 1 300 000 fiches des Morts de la Première Guerre mondiale pour le 11 novembre 2018.

Ce projet a un double enjeu : historiographique et mémoriel. L'analyse des fiches indexées permettra non seulement de créer un mémorial numérique, mais aussi de mieux connaître les victimes du conflit.

Si 956 personnes transcrivent une fiche par jour, l'objectif du 11 novembre 2018 sera atteint.

L'effort fait par l'équipe du site Mémoire des Hommes sur les permaliens des fiches est un élément important, qui permet aux indexeurs de communiquer sur les réseaux sociaux (Twitter, Facebook, ou leur blog).

1 Jour 1 Poilu c'est aussi unecarte collaborative sur laquelle sont reportées les villes indexées (dans leur totalité ou partiellement).

Régulièrement Jean-Michel Gilot propose des opérations ponctuelles comme 1 Jour 1 Poilu sur le Tour de France : 3 700 fiches indexées dans 780 communes dont 90 l'ont été intégralement.

Le 25 septembre 2015, en mémoire au 25 septembre 1915, journée la plus meurtrière de la Première Guerre mondiale, les indexeurs se sont fixés d'indexer 25 fiches pour le 25 septembre. Cette deuxième opération exceptionnelle a permis l'indexation de 1 500 fiches en cinq jours.

Une prochaine opération est prévue pour le 11 novembre 2015. Si ce n'est déjà fait, profitez-en pour rejoindre ce défi collaboratif.

1 Jour 1 Poilu sur les réseaux sociaux :

- Twitter : @1J1Poilu ; #1J1P

- Facebook : Page, Groupe

- Site : 1jour1poilu.com

Bon à savoir :

- Comment indexer ? Retrouvez le mode d'emploi sur la page 1 Jour 1 Poilu.

- Sachez que votre compte est activé sous 24 heures. N'attendez pas de message de confirmation de votre inscription, vous n'en recevrez pas !

- Dans le champ de recherche de la commune, il faut saisir au moins quatre lettres pour afficher la liste des choix. Si le nom de la commune fait moins de quatre lettres, vous devrez l'ajouter (champ Ajouter, en dessous du champ Rechercher un terme)

- Si les communes ont changé, indexez la commune actuelle.

- Si vous découvrez une erreur sur une fiche, communiquez-la au webmestre en cliquant sur l'enveloppe dans la barre outils. Pour des raisons de sécurité, aucun fichier ne peut être envoyé. Le webmestre est seul a traiter vos demandes. 4 500 erreurs signalées ont été corrigées en 2014. Avec 1 500 mails reçus par mois ; soyez précis !

Blogs, Archives en ligne, bibliothèques numériques, réseaux sociaux.. Les sources disponibles pour le généalogiste se multiplient. Pour sauvegarder, organiser et retrouver vos découvertes, mettez en place une boîte à outils.

Il existe plusieurs façons de sauvegarder toutes vos découvertes sur Internet.

Vous pouvez enregistrer les liens dans un fichier Word, classés par thèmes. Vous aurez certainement un document très riche, mais il faut penser à l'ouvrir à chaque recherche, et la réorganisation des liens n'est pas intuitive.

Vous pouvez enregistrer les liens dans un fichier Excel. Le tableur vous permet d'organiser en colonnes, de trier, d'insérer une ligne plus facilement que sous Word. Toutefois là encore, il faut penser à l'ouvrir à chaque recherche.

En outre, pour avoir accès à ces liens où que vous soyez, vous devrez soit les enregistrer sur une clé USB (qu'il ne faudra pas oublier), soit les enregistrer dans le cloud.

Vous pouvez sauvegarder tous les liens dans les favoris de votre navigateur, et les organiser par thèmes et / ou région.

Ici, vous avez un début d'organisation, mais comment se souvenir où vous avez classé la monographie du village de votre arrière-arrière-arrière-grand-père au fin fond du massif des Bauges ? Dans Savoie ? Rhône-Alpes ? Dans le dossier Monographies ?

Nous sommes tous passés par ce moment : Je sais que je l'ai sauvegardé, mais où ?

Evernote : votre boîte à outils

L'outil WebClipper de Evernote sera votre allié dans la création de votre boîte à outils. Cette extension est à installer dans votre navigateur (Chrome, Firefox, Safari).

Capturez votre découverte grâce à WebClipper

WebClipper vous permet de sauvegarder dans Evernote, un article, un article simplifié (seul le texte est conservé), une sélection sur la page.

Vous pouvez enfin sélectionner le carnet dans lequel vous souhaitez conserver la capture.

Vous pouvez créer des carnets par thème. Toutefois, le moteur de recherche de l'application, la grande force d'Evernote, vous permet de tout envoyer dans un seul carnet sans craindre de ne plus retrouver les sites sauvegardés.

Profitez de la puissance du moteur de recherche d'Evernote

Par exemple, je découvre que j'ai des ancêtres huguenots. Il me suffit de saisir le terme huguenots dans la zone de recherche. Evernote fouillera (à ma place) dans les 4 300 notes de mon compte, pour extraire celles qui contiennent le terme demandé. Cela lui aura pris moins d'une seconde, et moi, j'aurais gardé mon calme ;-)

Il ne me reste plus qu'à cliquer sur le lien qui a été sauvegardé pour retourner sur l'article.

A savoir : si le site n'existe plus, le lien ne sera plus valide, mais vous conservez la capture de la page.

Les résultats connexes pour optimiser votre boîte à outils.

L'extension WebClipper possède une fonctionnalité de résultats connexes. Lorsque vous faites une recherche dans un moteur comme Google, Evernote vous propose des notes associées au terme de votre recherche.

Par exemple, je fais une recherche dans Google sur le mot cheminot, Evernote me propose trois notes dans lesquelles il a relevé ce terme.

La recherche connexe

Evernote vous permet de conserver toutes vos découvertes sans vous inquiéter de savoir comment les classer pour les retrouver facilement.

De plus en plus de généalogistes francophones créent leur blog pour partager leurs découvertes. Au-delà de la sphère familiale, le blog permet de toucher toute une communauté. Grâce à ce tutoriel, vous aussi, créez votre blog de généalogie et rejoignez les généablogueurs.

La création d'un blog de généalogie ne demande pas de compétences particulières en informatique, sauf si vous souhaitez créer et héberger votre blog.

Pour les néophytes, il existe des solutions clés en main. Parmi celles-ci WordPress.

1. Inscription

Rendez-vous à l'adresse https://fr.wordpress.com et cliquez sur Créez un site.

Créez votre blog de généalogie sous WordPress

2. Choisissez le thème

WordPress vous propose neuf thèmes gratuits pour votre blog. Vous préférez favoriser les photos ? Le texte ? Choisissez le modèle qui vous inspire le plus. N'ayez pas peur de vous tromper, vous aurez toujours la possibilité de le modifier dans votre tableau de bord.

Commencez par choisir le thème de votre blog

3. Quel nom pour votre blog ?

WordPress vous propose trois solutions pour le nom de votre blog.

Si vous ne souhaitez pas investir financièrement dans le nom, l'adresse de votre blog sera "nomdublog.wordpress.com"

Vous souhaitez une adresse personnalisée ? Optez pour l'abonnement payant, 18 € / an, et obtenez une adresse en ".com".

Choisissez le nom, et l'extension de votre blog

-> Comment trouver un nom ?

Vous privilégierez les noms associés à la généalogie. Pourquoi ne pas associer le mot "généalogie" et la région qui vous intéresse (Généalogie entre pins et océan, Généalogie basque) ? Faites référence au temps qui passe (Chroniques d'antan), aux aïeux (Aïeux et fines herbes, Ciel mes aïeux) ...

4. Choisissez votre abonnement

Vous avez fait votre choix ? Gratuit ou payant ? C'est le moment de choisir.

Choix du type d'abonnement pour votre blog WordPress

5. Créez votre compte

Pour créer votre compte, il vous suffit de saisir une adresse courriel valide, de choisir un nom d'utilisateur, et un mot de passe.

Après avoir rempli les champs, puis cliqué sur Créer mon compte, vous recevrez un message à l'adresse courriel que vous aurez indiquée. Ce message contient un lien qui vous permettra de confirmer la validité de votre adresse courriel.

Créez votre compte sous WordPress

6. Personnalisez votre blog

Après avoir confirmer votre adresse courriel, WordPress vous proposera différentes options, dont celle de personnaliser votre blog. Ne négligez pas cette étape.

Personnalisez votre blog WordPress

Elle vous permettra de modifier le titre si besoin, d'ajouter des widgets (ces petits outils qui s'affichent dans la colonne de droite de votre blog, comme la recherche dans le blog, ou l'affichage des commentaires).

7. Rédigez votre premier article

Après avoir personnalisé votre blog, cliquez sur la croix en haut à gauche (à coté de Enregistré). Vous reviendrez à la page de personnalisation.

Sélectionnez Rédigez votre premier article.

Le tableau de bord est très facile d'accès. Saisissez le titre de votre article dans la zone prévue à cet effet, puis rédigez dans la zone de traitement de texte juste en dessous.

A gauche, vous disposez des options nécessaires pour gérer vos publications.

->Modifier le statut : cette option vous permet de publier immédiatement votre article ou de planifier sa publication. Il est également possible de l'enregistrer comme brouillon.

->Tags et catégories : vous pouvez créer des mots clés. Ces mots clés, comme généalogie, un nom de famille, un lieu..., correspondent aux recherches que les internautes effectuent sur Internet. Ils vont donc permettre aux moteurs de recherche d'afficher dans leurs résultats, les sites ayant ces mots clés. C'est une première étape pour faire connaître votre blog. En complément des mots clés, vous pouvez organiser vos articles par catégories (recherches, sites, entraide ...)

-> Image à la une : il s'agit de l'image qui illustrera votre article.

-> Partage : pour diffuser vos articles, favorisez le partage sur les réseaux sociaux. WordPress vous propose six réseaux (Facebook, Twitter, LinkedIn, Google+, Tumblr, Path)

-> Emplacement : vous pouvez géolocaliser votre article.

-> Extrait : il s'agit d'un résumé de votre article. Ce résumé s'affichera dans les résultats des moteurs de recherche.

-> Options avancées : vous pourrez ici choisir d'ouvrir votre article aux commentaires, le format de votre article, le nom de l'auteur...

8. Et après ?

A chaque nouvelle envie de publication, retournez sur le site WordPress, connectez-vous et cliquez sur le crayon, en haut à droite, pour rédiger votre nouvel article.

Bienvenue dans la communauté des généablogueurs !

Grâce à sa nouvelle version de la fonction Articles, Facebook vous permet de publier des articles de blog. Découvrez comment faire en suivant ce pas-à-pas.

Si vous recherchez une solution plus simple qu'un blog sous WordPress pour publier votre histoire familiale, la section "Articles" de Facebook peut vous intéresser.

Facebook a récemment remodéliser cette section, pour permettre à ses membres de publier des billets de blog sur le réseau social.

Comment faire ?

Rendez-vous sur votre profil, cliquez sur Plus / Articles.

Facebook - Section "Articles"

Une page vierge s'affichera. Vous n'aurez plus qu'à cliquer sur Ajouter un article.

Facebook - Ajouter un article

Une page blanche vous attend, prête à recevoir une photo d'illustration (1), un titre et un texte (2).

Facebook - Rédiger un article

Vous pouvez ajouter une photo présente dans votre bibliothèque Facebook, ou en télécharger une nouvelle.

Facebook - Ajouter une photo et un titre à l'article

Nous restons dans la simplicité d'utilisation avec la mise en forme du texte. Vous pouvez le passer en gras, italique, Mono correspond à la police Courrier, ou ajouter un lien hypertexte (pour renvoyer vers un autre de blog de généalogie par exemple).

Facebook - Mettre en forme le texte d'un article

De la même manière vous pouvez mettre en forme le paragraphe, ou tout le texte.

Facebook - Mettre en forme le texte de l'article

H1 et H2 sont des balises qui vous permette de hiérarchiser votre texte. Par exemple :
<h1> Atelier de généalogie </h1>
<h2> Le programme </h2>
Bien sûr, il vous suffit de cliquer sur H1 ou H2 pour que cela se fasse automatiquement.

Enfin, dans les options de publications, vous pouvez choisir qui pourra lire votre article.

Facebook - Option de publication et diffusion de l'article

Avantages et inconvénients

Le principal avantage du blog sur Facebook tient, nous l'avons vu, dans sa simplicité d'utilisation. Il ne requiert pas de connaissances techniques, juste le désir de partager vos découvertes généalogiques, votre histoire familiale.

C'est ici que le bas blesse. La porté de la diffusion de vos écrits. Si votre profil est fermé, peu de personnes pourront vous lire.

Vous choisissez de ne diffuser qu'à vos proches ? Mais tous les membres de votre famille sont-ils sur Facebook ?

Enfin, la section Articles n'a pas de flux RSS. Ce fameux sésame qui permet de lire des articles de blogs via des outils comme Feedly ou Netvibes. Ce sera donc à vous d'informer vos lecteurs de la publication d'un nouvel article.

Clipular est un outil en ligne qui permet de réaliser facilement, de stocker, d'annoter et de partager des captures d’écran.

Clipular est une extension gratuiteà installer sur votre navigateur Chrome. Elle vous permettra non seulement de réaliser des captures d'écran, mais aussi de les organiser et de les partager.

Une fois l'extension installée, Clipular apparaît sous forme d'icône.

Clipular - Extension Chrome

L'outil ciseaux vous permet d'effectuer la capture écran sur une partie de l'image. L'outil appareil photo vous permet de réaliser une capture de l'ensemble de la page.

Clipular - Outil ciseaux pour la capture écran.

Clipular affiche toutes vos captures d'écran. Il vous suffit de cliquer sur les flèches pour les faire défiler. Pour accéder aux images, vous cliquerez sur My clips.

Clipular - Accéder aux captures d'écran

Il est possible de classer vos captures d'écran dans différents dossiers. Pour cela, vous cliquerez sur l'icône +Group, en haut à gauche.

Clipular - Organiser ses captures d'écran

Vous pouvez également ajouter une note en cliquant sur l'icône bulleClick to add a note. Cette note sera le titre de votre image si vous choisissez de l'enregistrer sur votre ordinateur.

Clipular. Bien plus qu'un outil de captures d'écran.

Clipular vous propose une palette d'outils complémentaires. Pour y accéder, il vous suffit de cliquer sur la capture d'écran de votre choix.

Clipular - Outils d'annotation et de partage

Vous pouvez partager l'image sur les réseaux sociaux, l'envoyer par courriel, la télécharger sur votre ordinateur, ou la supprimer.
Pour annoter ou modifier l'image, vous cliquerez sur l'outil Annotate, le premier en partant de la gauche.

Clipular - Fonctions de modification et d'annotation de l'image

Cette fenêtre vous permet de recadrer (Crop), corriger la luminosité (Brightness), le contraste (Contrast) ou la saturation. Vous pouvez également ajouter du texte (Text).
En haut à gauche, la loupe vous permet de grossir l'image.

Enfin, Clipular capture l'image et le nom qui lui est associé, comme source de l'image. En cliquant dessus, vous retournez sur le document d'origine. Attention ! Clipular ne renvoie pas sur la page de la prise de vue, mais sur la première page du document.

Clipular - Source de l'image

Clipular est un outil utile pour tout généalogiste qui souhaite sauvegarder et organiser ses captures d'écran.

Lien : Clipular

En octobre 2014, je vous présentais comment optimiser vos requêtes dans un moteur de recherche. Découvrez aujourd'hui de nouveaux outils pour des recherches encore plus précises.

Grâce à l'article "Comment utiliser Google pour votre généalogie", les opérateurs booléens n'ont plus de secrets pour vous.

Saviez-vous que vous pouviez être encore plus précis dans vos requêtes Google ?

Comment trouver (enfin) la bonne page ?

Lorsque vous saisissez "généalogie des protestants", Google affichera tous les sites ayant ce terme soit dans le titre, soit dans le site. Rien de plus énervant que de savoir que ce que vous recherchez est dans le site, mais où ?

L'opérateur [allinanchor:] vient à votre secours.

Définition: Anchor texte est le texte d'une page lié à une autre page Web ou à un endroit différent sur la page courante. Lorsque vous cliquez sur le lien, vous serez redirigé vers la page dans laquelle le texte se trouve.

Recherche Google : opérateur allinanchor

Dans l'exemple ci-dessus, nous recherchons des informations sur la généalogie des protestants. Grâce à l'opérateur [allinanchor:], vous serez redirigé directement vers la page pertinente.

La puissance de l'astérisque....

Comme son célèbre quasi homonyme, l'astérisque [*] est un petit outil plein de ressources.

Vous voulez trouver toutes les pages parlant de généalogie sur Facebook ? Cette requête est pour vous [site:https://www.facebook.com/genealogie*]

Il est parfois complexe de trouver la liste des fonds des Archives. Ces requêtes [site:*archives.* inurl:fonds] ou [site:*archives.* inurl:inventaire], vous permettront d'accéder directement aux pages traitant du sujet.

Si vous recherchez un terme précis dans toutes les pages d'un site, par exemple tout ce qui concerne Meung-sur-Loire dans Geneanet, saisissez dans Google [site:*.geneanet.* inurl:meung-sur-loire]

Recherche Google

Essayez ces outils, c'est non seulement les apprivoiser, mais aussi les adopter !

Autrefois conservée méticuleusement dans des classeurs, notre généalogie se concentre aujourd'hui dans une succession de fichiers informatiques. Mais que deviendront ces photos, actes numérisés ou données compilées dans un logiciel lorsque l'ordinateur ou le disque dur aura rendu l'âme ?

Samedi 12 décembre, 70 généalogistes se sont retrouvés aux Lilas pour écouter les conseils de Pierre-Valéry Archassal sur la sauvegarde des données généalogiques.

Pourquoi sauvegarder ses données généalogiques ?

Parce que rien n'est éternel, pas même un disque dur ! En outre, plus un document sera sauvegardé sur des supports différents, plus sa survie sera assurée.

Pierre-Valéry Archassal recommande non seulement de sauvegarder régulièrement vos données généalogiques, mais aussi de conserver une version antérieure, pour pouvoir revenir dessus en cas de besoin.

Sur quel support sauvegarder ?

Perte, vol, crash, destruction... Les supports physiques sont à oublier.

La question est posée : Votre généalogie est-elle aussi confidentielle que les plans de la bombe atomique ? Une généalogie nécessite-t-elle d'être sécurisée ?

Si la confidentialité est moins assurée que sur un support physique, le Cloud présente de nombreux avantages pour sauvegarder vos données généalogiques.

Sauvegarder vos données généalogiques sur le Cloud présente de nombreux avantages.

Le Cloud vous permet d'accéder à vos données généalogiques à partir de vote ordinateur, smartphone, tablette. Votre généalogie avec vous où que vous soyez !

Quels sont les services de Cloud généalogique ?

Plusieurs sociétés proposent des services de sauvegarde dématérialisée. Les bases de données en ligne comme Geneanet vous permettent de déposer votre Gedcom. Il vous faudra ajouter manuellement tous les documents annexes tels que photos, actes...

Les éditeurs de logiciel vous proposent également des services. Ainsi, Protectis.net du CDIP. Cet outil, payant, est simple d'utilisation et permet de crypter les données envoyées.
De son côté, BSD Concept, éditeur du logiciel Heredis, propose Service+. Il s'agit d'un système de sauvegarde en ligne intégré au logiciel. Cet outil, également payant, enregistre toutes les données de votre généalogie (Gedcom et médias).

Saviez-vous que vous disposiez d'un espace de stockage personnel, et gratuit, chez votre fournisseur d'accès à Internet ?

Pour envoyer vos fichiers sur cet espace de stockage, Pierre-Valéry Archassal vous recommande le logiciel gratuit FileZilla (tutoriel Maîtriser FileZilla en 5 minutes)

Avez-vous pensé à vous écrire ?

Pourquoi ne pas vous envoyer un courriel avec votre Gedcom ? Si cette méthode présente l'avantage d'être gratuite et confidentielle, elle nécessite une bonne organisation pour pouvoir retrouver le message le moment voulu. De plus, la taille des messages est souvent limitée autour de 20 Mo. Si cela permet d'envoyer un Gedcom, se pose la question des photos, qui constituent un fichier d'un poids nettement supérieur.

Le Cloud autonome et gratuit

Connaissez-vous Dropbox, hubiC, Google Drive ? Ces services de stockage et de partage de données sont "une passerelle entre votre ordinateur et le Cloud".
Cet espace de stockage est sécurisé par des codes personnels. Tout ce que vous déposez dans le dossier sur le bureau de votre ordinateur est accessible de n'importe où. En travaillant sur le dossier, toute modification est sauvegardée, et la récupération des données est immédiate.

Quel service adopter ? Chaque fournisseur à ses avantages et ses inconvénients.

Quelques conseils supplémentaires...

Attention à ne pas rester trop longtemps sur une vieille version de votre logiciel de généalogie.

Ordinateur, Cloud, accès réseaux sociaux... Comment se souvenir des mots de passe ?

Il existe également des logiciels pour gérer tous vos mots de passe (Le top des logiciels pour gérer ses mots de passe).

Quid de vos données après votre disparition ? Geneanet a mis en place le testament généalogique.

En complément, nous vous recommandons ce documentaire d'Arte : Nos ordinateurs ont-ils la mémoire courte ?

La généalogie s'associe souvent à la cartophilie. Vous commencez par une carte postale du village de vos ancêtres, puis deux, puis... Pour ensuite fouiller consciencieusement les cartons des brocanteurs, en espérant trouver une carte rédigée ou reçue par un membre de votre famille. Et si un site vous permettait de retrouver cette carte ?

Neil Saunders souhaite aider les généalogistes à se (re)connecter à leurs ancêtres. Constatant que les cartes postales faisaient partie des sources utilisées par les généalogistes, mais que les dites sources, n'étaient pas facilement localisables, il a eu l'idée de PostcardTree.

Accueil de PostcardTree

A ce jour, plus de 20 000 cartes postales seraient disponibles, pour une consultation prévue à la mi-2016.

PostcardTree s'inscrit dans le projet Geopast qui inclut également le site PastPin. PastPin a pour but de permettre la géolocalisation de plus de 6 millions d'images anciennes issues de Flickr Commons.

Si l'intérêt est évident pour le généalogiste, nous regretterons le coût exorbitant annoncé par Neil Saunders. Le généalogiste intéressé devra débourser $100 pour un abonnement annuel, ou $5 pour une consultation d'un jour.

Généalogie et cartes postales anciennes

Le principe de PostcardTree n'est pas une nouveauté pour les généalogistes français.

En 2005, Franck Boulinguez lançait Gen&Cartes. Le site avait pour but de faire se rencontrer généalogistes et cartophiles.

Il suffisait de télécharger sur le site votre carte postale, et d'indiquer la date, l'expéditeur, le receveur.

Un moteur de recherche permet au généalogiste de rechercher par nom de famille ou par zone géographique.

Et si 2016 était l'année de la renaissance pour Gen&Cartes ?

Même s’il est toujours possible de remonter sa généalogie sans Internet ni logiciel, ces technologies ont réellement transformé la pratique généalogique. Comment s’y retrouver dans toutes ces nouveautés ? Comment les utiliser à bon escient ?

C'est pourquoi, depuis deux ans, nous partageons avec vous les dernières nouveautés des logiciels et applications, les astuces pour créer et gérer vos blogs.

Au-delà du blog, des échanges entre généalogistes curieux de l’utilisation des technologies dans les recherches familiales ont régulièrement lieu, que ce soit sur les réseaux sociaux, ou à l'occasion de rencontres comme aux Matins Malins.

Comment favoriser l’arrivée de nouveaux généalogistes ? Comment coordonner et promouvoir les initiatives des chercheurs de plus en plus présents sur Internet ?

Pour répondre à ces questions et promouvoir plus largement cette dimension, ces généalogistes ont souhaité unir leurs forces : le 12 décembre dernier, ils ont constitué une nouvelle association, baptisée Geneatech, avec le soutien de Geneanet et de La Revue française de Généalogie.

Ses projets ? Une présence des blogueurs dans les forums associatifs, des Matins Malins de la généalogie hors de Paris et surtout la création d’un évènement national s’inspirant de RootsTech, organisé tous les ans par FamilySearchà Salt Lake City.

Le blog GeneaTech va prochainement évoluer pour représenter l'association, et vous permettre de vous associer à cette initiative et contribuer aux projets.

Pendant 4 jours, RootsTech rassemblera les amateurs de généalogie et de technologies numériques. Sociétés installées sur le marché, start-ups, développeurs souhaitant tester une idée, tous seront présents. Initiéspar FamilySearch, RootsTech ne doit pas pour autant masquer le travail fait au quotidien par leurs équipes de développeurs pour que la technologie soit au service de la généalogie.

Discovery Center

Les équipes de FamilySearch ne se contentent pas de sillonner le monde pour numériser les archives. A Salt Lake City, des développeurs travaillent tous les jours pour faciliter l'accessibilité et l'utilisation des documents au plus grand nombre.

Pour cela, point besoin de manuel utilisateur compliqué, ni de formation sur plusieurs jours. Leur leitmotiv ? Innover ne veut pas nécessairement dire développer plus, cela veut dire simplifier...

FamilySearch Pilot Tool

Derrière ces trois mots se cache un petit outil d'indexation en temps réel, dont le but est non seulement de faciliter le travail des indexeurs, mais aussi de favoriser la mise en relation entre eux.

Il s'agit d'une extension à installer dans votre navigateur. Lorsque vous vous trouvez sur un site partenaire, il vous suffit d'ouvrir l'extension. Une fenêtre s'ouvre avec des champs que vous aurez à remplir comme les prénom, nom, date et lieu de naissance. Il est possible d'ajouter des informations complémentaires. L'outil enregistre votre saisie et le lien de la page concernée. L'indexation dans la base de données de FamilySearch est disponible sous 48 heures.

Un indexeur à la possibilité de corriger sa fiche, ou une fiche déjà saisie en précisant dans une zone de commentaires, la raison de la modification.

Si l'outil présente une contrainte majeure, à savoir qu'il ne peut fonctionner pleinement que sur des sites présentant des liens ARK (liens permanents), il ne nécessite aucune connaissances particulières pour pouvoir l'utiliser, et est donc ouvert à tout généalogiste désireux d'indexer (1).

Kit photo

Comment permettre à un maximum de personnes, archives, association ou particuliers, de numériser des documents anciens ? A partir de cette question, les équipes de FamilySearch ont mis au point le kit de photographie.

Sur le principe du mécano, le système ci-dessus peut être monté en 15 minutes. Pas de manuel, juste un système de pastilles de couleurs pour assembler les pièces.

Ajoutez à cela un appareil photo Nikon de niveau professionnel, un éclairage Led, un ordinateur portable équipé d'un logiciel de prise d'images, un scanner en complément, et vous avez un kit prêt à être envoyé dans le monde entier pour des projets de numérisation.

Avec un tel équipement, il est possible de prendre entre 400 et 800 photos en une heure.

Ce kit de photographie est encore en phase de test. Il n'en existe que 8 à ce jour, mais l'équipe en charge du projet espère pouvoir développer très rapidement la quantité afin de pouvoir rendre ces kits disponibles au plus grand nombre.

Là encore, l'idée est à la simplification de l'outil technologique pour le rendre accessible au plus grand nombre. C'est pourquoi, l'équipe projet travaille sur un nouveau logiciel de prise de vues, nécessitant moins de réglages, et intégrant les méta-données comme le lot, le type d'archives, etc. à chaque photo.

Discovery Centers

La technologie au service des familles. Comment intéresser les enfants à leur histoire familiale alors qu'ils n'ont pas accès aux archives, ou que les lieux de recherche sont des lieux où le silence et le calme sont demandés ?

Vous avez découvert le projet Discovery Centers il y a deux ans sur ce blog. Aujourd'hui le centre est pleinement fonctionnel à Salt Lake City.

Généalogistes français se préparant à l'aventure Discovery Centers

A votre entrée dans le centre, une tablette tactile vous est fournie. Vous pouvez vous connecter sur votre arbre en ligne sur FamilySearch. Bien qu'il soit possible de tenter l'aventure en mode découverte (sans compte FamilySearch), certaines applications ne seront pas accessibles.

A partir de votre profil, vous pouvez voir affichées sur un écran des informations sur votre prénom (étymologie, nombre de porteurs...), nom de famille, géolocalisation du nom...

Un autre point d'accès permet une visualisation mondiale de votre arbre. Vous pouvez zoomer, faire défiler un curseur sur une ligne du temps pour voir l'évolution géographique de votre généalogie.

Voyage dans le temps, enregistrement de message à destination de ses proches, personnalisation photographique en costume d'époque... Les activités ne manquent pas pour attirer petits et grands, et les intéresser à leur histoire familiale.

Discovery Centers, kits de photographie, FamilySearch Pilot Tool, ces trois projets représentent ce que la technologie doit être pour la généalogie : permettre l'accès au plus grand nombre à la préservation, la recherche, et la découverte de son histoire familiale.

(1) Un article détaillé sur cet outil et son utilisation sera prochainement publié sur ce blog.

RootsTech a ouvert ses portes mercredi avec le salon des innovateurs. L'occasion de découvrir quelles sont les tendances outre-Atlantique en matière de généalogie.

L'innovator Summit - Un salon renversant

L'Innovator Showdown est un concours destiné aux entrepreneurs exerçant dans le domaine des technologies appliquées à la généalogie. Les quatre gagnants du concours se verront décerner au total $100 000 de prix.

Cette année, 46 dossiers ont été présentés. Seulement 12 ont été retenus. Parmi eux, la start-up française FamiCity.

Mercredi, chacun des 12 participants a eu à présenter son projet en 2 minutes, suivi d'une séance de questions-réponses avec le jury. 6 d'entre eux ont été retenus pour la finale qui se déroulera vendredi (retrouvez la liste des finalistes sur le site de RootsTech).

Parmi les participants, la tendance était très nettement sur les applications de "journaling".

Si les applications de storytelling présentées les années précédentes consistaient à enregistrer son histoire familiale, les applications de journaling présentées cette année y ajoutent une dimension chronologique avec notamment, la figuration de frise chronologique.

Nouveauté du salon cette année, l'Innovation Alley, où les semi-finalistes peuvent présenter leur produit au public. L'occasion pour eux de pouvoir expliquer plus longtemps, et de faire des démonstrations à de futurs clients.

Est-ce que l'innovation est sortie gagnante cette année ?

Malheureusement non. Ce sont des solutions déjà vues qui ont été retenues. FamiCity était la seule start-up à présenter une solution globale et innovante. Bien qu'elle n'ait pas été retenue pour la finale, les échos du salon sont très bons pour l'équipe, ce qui montre encore une fois, que le choix d'un jury ne représente pas toujours le besoin du public.

Il suffit de se promener parmi les 360 exposants du salon pour s'en convaincre. Des solutions nouvelles pour la généalogie y sont présentées.

Si l'Innovator Showdown est décevant, le salon en lui-même est une source d'inspiration et apporte un vent d'air frais sur la généalogie.

Très en vogue aux Etats-Unis, les tests ADN accompagnent de plus en plus les recherches des généalogistes. En effet, le nombre de conférences autour de l’ADN à RootsTech et, la foule qui s’y amasse à chaque session, nous laissent imaginer que les généalogistes américains en sont friands.

En France, la législation n’autorise pas encore la réalisation de tests ADN. Seul le test ADN, comme le test de paternité, peut être effectué dans le cadre d’une procédure judiciaire ou à des fins médicales ou scientifiques.

Les différents tests

Il existe 3 tests.

I- le test ADN mitochondrial (mtADN). Le chromosome est transmis de façon intacte de la mère à l’enfant. Chaque personne – peu importe, homme ou femme – n’hérite son mtADN que de sa mère exclusivement.

II- le test pour le chromosome-Y. Celui-ci est transmis immuablement du père à son fils. Chaque homme reçoit son chromosome-Y de son père exclusivement.

III- Enfin, le test Autosomal qui teste l’ADN hérité des deux parents à son enfant. L’ADN autosomique est transmis à la fois par la mère et le père, qui l’ont hérité à leur tour de leur père et mère.

En tant que femme, je possède deux chromosomes X, parmi lesquels il est impossible de déterminer celui qui m’a été transmis par ma mère et par mon père. Avec les tests proposés à RootsTech, je me suis lancée ! Je n’ai pu faire analyser que mon ADN mitochondrial (Ma mère, sa mère, la mère de sa mère…) et mon ADN autosomique.

Seuls les hommes peuvent faire tester spécifiquement leur branche paternelle (Le père de mon père puis son père…) : ce qu’on fait mes deux compères Philippe et Mikaël.

Nous avons effectué ces tests chez Family Tree DNA (https://www.familytreedna.com/)pour les tests Mitochondriaux et Y, et chez Ancestry pour les tests Autosomaux (http://dna.ancestry.com/insights/). Celui-ci était en promo durant RootsTech.

Car oui en effet les tests ADN ont un réel coût : 99 $pour un test Autosomal, 169 $ pour un test mitochondrial et 238 $ pour tester sa lignée paternelle.

Les résultats nous seront retournés en ligne d’ici deux mois.

Déroulement du test et portée

Pour les tests sur le chromosome Y et Mitochondrial seule une brosse suffit pour récupérer un peu d’ADN à l’intérieur de la joue. Pour le test autosomal proposé avec Ancestry, il faut récolter assez de salive dans un tube : un peu moins glamour !

Dans ma généalogie, il semblerait que mon arrière-grand-mère côté paternel ait fauté … Mais comment en être sûre et ne pas tomber dans les travers des « on-dit ».

Avec l’ADN c’est possible : Janine Cloud, de Family Tree DNA, m’a conseillé de faire passer le test Y à mon père puis de le faire passer à un autre descendant des parents de mon arrière-grand-mère. Il ne faudra alors plus que la loi française évolue dans ce sens et que je sois convaincante auprès de ce potentiel descendant pour qu’il accepte le test … Ce n’est pas gagné, mais cela illustre bien les perspectives que les tests ADN ouvrent en matière de recherches généalogiques. Le test Y-ADN ne permet pas seulement de repérer le "passage du facteur" ... Il permet aussi de retrouver des erreurs de saisie grâce à l’étude des mutations affectant les descendants mâles d’un même ancêtre.

En effet, dans un test ADN, il y a différents marqueurs qui sont testés et c’est grâce à eux que l’on obtient son appartenance à un haplogroupe … A un haplo quoi ?

Un haplogroupe réunit des personnes qui ont un profil génétique similaire et qui partagent un ancêtre commun. Les haplogroupes montrent comment des groupes de population se sont déplacés sur la terre et définissent donc aussi une zone géographique.

Or, si mes deux descendants testés n’appartiennent pas au même haplogroupe alors mon arrière-grand-mère aura réellement fauté…

Car en généalogie, on remonte sa lignée par les BMS, entre autres. Selon le Canadien Jacques P. Beaugrand, « Ces actes ne peuvent refléter qu’une réalité culturelle, cachant ce qui s’est vraiment passé sur le plan de la transmission biologique. En effet, des événements dits « non parentaux » se produisent, auxquels les enregistrements BMS ne furent pas « sensibles » à certaines époques. C’est le cas de certaines adoptions, des cas d’assimilation silencieuse, de naissances illégitimes, de changements de nom de famille, de la confusion par les chercheurs de couples homonymes ou paronymes, etc.

Alors il faut se poser la question : que veut-on réellement chercher lorsque l’on fait sa généalogie ?

TapGenes (https://vimeo.com/117632624), le gagnant de l’Innovator Summit à RootsTech (concours de l’innovation), a été récompensé cette année pour son application permettant de stocker des informations génétiques sur la santé de ses ancêtres, ce qui confirme l’engouement pour ce genre de complément à sa généalogie.

Enfin, un dernier point, les résultats des tests alimentent une base de données chez le fournisseur. Ainsi, celui qui fait le test est susceptible de recevoir des notifications concernant d’autres personnes ayant fait le même test chez le même fournisseur. Ces matches peuvent arriver plus tard, au fur et à mesure que la base est alimentée par d’autres tests.

Et vous, seriez-vous tenté par un test ADN pour remonter les traces de vos ancêtres ?

Audrey Cavalier

Co-dirigeante et responsable de la communication et du marketing de BSD Concept

Bien connu des généalogistes, Geneanet ne se contente pas d'héberger des milliers d'arbres généalogiques. Comme l'indique son slogan, Geneanet cherche à réinventer la généalogie. Comme toute invention, il faut tester avant de valider. Tel est le but du laboratoire de Geneanet.

Des idées, les développeurs de Geneanet n'en manquent pas. Mais comment s'assurer que la prochaine application plaise ? En proposant aux utilisateurs de la tester !

Pour ce premier lancement, Geneanet a choisi de mettre en avant trois fonctionnalités.

L'entraide géographique

Ce service, accessible à tous, et mis en place en 2015 reste encore confidentiel,. Or pour un bon fonctionnement, il faut qu'un maximum de personnes s'y inscrivent.

Son but ? Se rendre service mutuellement. En vous inscrivant sur la page consacrée à l'entraide, vous indiquez les lieux où il est possible de vous rendre : services d'Archives, cimetières.... Lorsque vous déposez une demande d'entraide, Geneanet propose une liste de correspondants pouvant vous aider, et pouvant avoir besoin d'aide dans votre zone de recherches.

Pour accéder au service, cliquez sur ce lien ou copiez le dans votre navigateur (http://www.geneanet.org/geneaexchange/presentation/).

Vous pourrez alors faire une demande de photographie, Service Photo, ou de recherches réciproques , GeneaEchange.

Si vous souhaitez proposer votre aide, rendez-vous sur Lieux où je peux apporter mon aide.

Laboratoire Geneanet - Services d'entraide géographique

Vous pouvez alors ajouter les communes dans lesquelles vous proposez votre aide pour prendre des photos, ou les services d'Archives pour où vous pouvez faire des recherches.

Laboratoire Geneanet - Services d'entraide géographique - Proposer son aide

Recherche de cousinages célèbres

Vous rêvez de cousiner avec Louis Pasteur, Jean-Pierre Foucault ou Madonna ? Cette fonctionnalité, réservée aux membres Premium, vous permet de comparer votre arbre aux données déposées dans la base GeneaStar.

Toutefois, sous ce titre réducteur, se cache une autre fonctionnalité très utile au généalogiste. Cette fonction offre la possibilité d'effectuer une comparaison entre votre arbre et l'intégralité des arbres, ou des documents d'archives, présents dans la base Geneanet, en vue de trouver des cousinages.

Pour accéder au service, cliquez sur ce lien ou copiez le dans votre navigateur (http://www.geneanet.org/individus/compare).

Vous pouvez alors demander de comparer votre arbre à la base GeneaStar, ou rechercher des cousinages avec d'autres généalogistes.

Laboratoire Geneanet - Comparaison d'arbre

Statistiques illustrées

Avec les statistiques illustrées, Geneanet ne se présente plus comme une simple base de données, mais comme une alternative de plus en plus sérieuse aux logiciels de généalogie.

Réservée aux abonnées Premium, cette fonctionnalité propose toutes les statistiques habituelles, âge moyen au mariage, noms les plus présents dans la généalogie, etc. Ainsi que des statistiques que certains pourront qualifier de gadget, comme la fréquence des signes du Zodiaque, ou l'influence de la lune sur les naissances.

Pour accéder aux statistiques de votre arbre, rendez-vous dans votre généalogie, puis cliquez sur Menu / Statistiques généalogiques / Statistiques illustrées.

Laboratoire Geneanet - Statistiques illustrées

Il est important de rappeler que ces fonctions sont en mode bêta. Elles peuvent donc présenter des erreurs, des problèmes de fonctionnement.

Ainsi, parmi les fonctions statistiques, le nombre moyen d'enfants par union me semble étonnamment bas. Malheureusement, lorsque je clique sur le point d'interrogation pour avoir, peut-être, l'explication du mode de calcul, l'aide reste vide.

[edit du 1e mars 2016] Pour améliorer ces fonctionnalités, prendre en compte vos remarques, ou vos idées, les fonctions statistiques et Memory disposent de liens directs pour donner votre avis. Respectivement ici et ici.
Pour GeneaStar et l'entraide, les liens ne sont pas directs et renvoient vers le forum. Cela devrait être corrigé prochainement.

Enfin, pour vous détendre un peu après avoir consulté toutes les statistiques, Geneanet vous propose de jouer au Memory.

Basé sur le célèbre jeu de mémoire, et vos données généalogiques, à vous d'associer deux cartes : une carte d'information, une carte individu. Trois niveaux sont disponibles, Débutant avec huit cartes, Moyen avec douze cartes, et Expert avec vingt cartes.

Pensez-vous bien connaître vos ancêtres ? Faites le test ! Jouez au Memory Geneanet.

Laboratoire Geneanet - Memory généalogie

Dans l'ensemble, cette initiative est intéressante. Pour transformer cet essai, Geneanet devrait mettre à disposition :

- Un outil dédié pour les échanges avec les utilisateurs,

- Une communication régulière sur les évolutions de ces outils

- De nouveaux outils en bêta test

Lien : Le laboratoire de Geneanet

Vous voulez dynamiser votre blog de généalogie ? Emmener vos lecteurs sur les pas de vos ancêtres ? StoryMap JS va vous intéresser. Cette solution open-source permet de créer un récit géolocalisé. Mode d'emploi.

StoryMap JS est un outil interactif qui vous permet de géolocaliser votre récit. Utile lorsque vous souhaitez raconter une histoire qui se déroule dans plusieurs lieux.

StoryMap JS utilise des cartes stylisées, simples en noir et blanc, ou en ligne comme OpenStreetMap.

Se connecter à StoryMap

Pour se connecter il suffit d'autoriser StoryMap à se connecter à votre compte Google, puis de cliquer sur "Make a storymap now".

Vous aurez alors le choix de créer une carte interactive, ou un "gigapixel", une grande image interactive sur laquelle il est possible d'ajouter du texte.

StoryMaps JS - Connexion au service et choix du projet

Pour ce tutoriel, j'ai choisi de créer une carte. Après avoir sélectionné Map, StoryMap me demande de nommer mon projet. Cette étape faite, il ne me reste plus qu'à géolocaliser mon récit.

Créer l'histoire

StoryMap JS - Présentation du projet

Mon tableau de bord se présente sous la forme d'une carte, d'une colonne à gauche dans laquelle s'afficheront les diapositives au fur et à mesure de leur création, et d'un pavé sous la carte.

1. Comme il s'agit de géolocaliser un récit, je commence par rechercher la première adresse de mon histoire.

2. Dans la zone Headline, je saisis le titre de la diapositive. Dans le corps de texte, je note le texte qui servira à mon histoire.

3. Pour ajouter une diapositive, je clique sur la croix Add a slide.

4. Je peux changer le type de carte, ainsi que la langue dans Slide options (roue crantée).

StoryMap JS - Choisir le type d'affichage de la diapositive

Pour rendre le récit encore plus vivant, il est possible d'ajouter des médias à chaque diapositive. Dans le pavé Média, je clique sur Upload an image, et choisis le fichier sur mon ordinateur.

StoryMap JS - Ajout de média

A noter qu'il est possible de créditer l'image, zone Credit, et d'y ajouter un commentaire, zone Caption.

Je peux sauvegarder à tout moment mon projet en cliquant sur Save. Avant de diffuser mon récit, je peux le prévisualiser en cliquant sur Preview, et revenir sur chaque diapositive pour apporter les corrections nécessaires.

Pour partager cette carte interactive sur mon blog, je clique sur Share (en haut à droite), copie le lien Embed, et le colle dans l'article.

Mes conseils :

- Préparez votre travail en amont. Créez un dossier pour chaque diapositive, avec le texte, et le média.

- Si StoryMap JS permet d'ajouter des liens à sa narration, n'en abusez pas car chaque lien oblige votre lecteur à quitter le récit.

Lien : StoryMap JS




FamilySearch organise le week-end du 15 au 17 juillet prochain, un week-end mondial de l’indexation.






Indexer, c’est référencer dans un index, un moteur de recherches, une base de données.



Quand nous indexons, nous donnons un peu de notre temps pour aider d’autres généalogistes un jour à trouver plus facilement leurs ancêtres, là où souvent ils ne les auraient pas cherchés.


Geneatech vous propose de vous joindre à ce week-end mondial de l’indexation.


Vous pouvez vous inscrire au projet lancé par FamilySearch, et transcrire un des lots proposés, ou choisir d'indexer une des sources françaises que FamilySearch propose à l’indexation globale (suivre ce lien).



Geneanet vous propose différents points d’entrée pour une indexation : les relevés de cimetières dont les photos sont sur son site, les tables de mariage du XIXe siècle ou les registres de tutelle et d’inventaire de Paris.



Pourquoi pas indexer des soldats morts pour la France, et indexer à partir du site Mémoire des Hommes ?

Fan du Tour de France ? 1 Jour 1 Poilu vous propose de transcrire les fiches des soldats des communes traversées par les cyclistes. Retrouvez toutes les informations sur le site de la Revue française de généalogie.  



Alors, vous avez envie de participer et de vous plonger dans les registres et les indexations ?


Vous voulez indexer chez vous, sur le site des Archives départementales que vous fréquentez régulièrement ? Le portail des Archives de France maintient une liste à jour de tous les projets d’indexation disponibles sur les sites des différentes archives en France et vous verrez que le choix est vaste.

Venez nous dire dans les commentaires de cet article quel fonds vous choisissez d’indexer, quels objectifs vous vous fixez.


Venez encourager les indexeurs en leur laissant des commentaires et des messages de soutien.


Rejoignez nous à partir du 14 juillet - fête nationale et jour chômé oblige - sur ce blog, sur notre page Facebook et sur Twitter avec le hashtag #Index2016

Brigitte Snejkovsky